Moi qui suis paradoxalement très casanière et farouchement éprise de liberté, j’adore les campings. J’aime ces lieux où les gens reconstituent leur univers en modèle réduit. Il me semble qu’au camping, la frontière est plus ténue entre le dedans et le dehors ; le chez-soi et l’ailleurs ; le quotidien et l’aventure.
Je ne suis qu’une campeuse occasionnelle, mais je m’exerce souvent à remplir une valise du strict nécessaire. J’aime partir pour revenir. Quitter pour retrouver.